Rendez-vous Shamallow-Houstonien

Sa crise de rire terminée, il trouva un autre moyen d’embêter au plus haut point le capitaine alors qu’il était au téléphone. Djames s’éclaircit la gorge :

- Hum ! Hum ! Et se mit à chanter à tue tête.



Et il recommença encore et encore, jusqu’à ce que le boulet de capitaine lui adresse la parole.

- J’ai pas entendu !!! Youhouuuuuuu !

Rien de tel que de faire le débile profond pour faire sortir de ses gons une personne comme le blond. En tous les cas, Djames espérait bien qu’avant d’être jeté en prison, il aurait le temps de donner à cet être fier de ses fonctions, l’envie de mourir ou de le tuer. Ce serait très drôle de voir ses réactions,… Et puis, il avait plus d’un tour dans son sac.

C'était simple, Houston pétait un plomb.

- Mais faites donc taire ce débile !!!!

Le capitaine hurla dans les tympans de Shamallow:

- S'il ne se la boucle pas je ne sais pas si je ne vais pas risquer mon grade pour finalement le liquider sur place !!
Faites quelque chose !

Le fou continuait de chanter. En soit sa chanson était jolie mais chantée comme elle l'était, c'était profondément chiant.
Houston regarda dans la rue. Aucun taxi...
Il attrapa le col de Djames et alluma son canif laser à quelques centimètre de sa joue:

- Toi si tu ne te la ferme pas je vais te couper la langue ! Comme ça plus de chanson, plus de goût, plus de grimace !!

Houston vit Shamallow partir en courant et les pires suppositions lui vinrent à l'esprit.

- Je...Shamallow ! Lieutenant revenez tout de suite ! Vous êtes la honte du Consortium ! Lâche ! Je vous poursuivrais en cours martiale ! Je...

Le lieutenant revint et fourra un shamallow dans la bouche de Djames qui continuait de chanter. Le silence qui s'en suivit fut lourd, très lourd.
Finalement Houston dû se rendre à l'évidence: Shamallow venait d'exécuter ses ordres de manière plutôt intelligente.

- ...B...Hum ! Bien joué lieutenant !

C'était une chose vraiment difficile à dire pour un prétentieux comme Houston. Féliciter son lieutenant: une chose qu'il n'avait encore jamais faite !

- Pour une fois que vous avez une idée qui marche...

Le shamallow empêchait Djames de parler mais pour combient de temps ?
Impatient, Houston regarda sa cronoflex 2013 et constata que l'heure tournait.

- Bon sang mais que fait cette...connerie de navette !?

Le fait est que la navette ne devait jamais arriver. Houston s'était trompé de rue lorsqu'il avait informé le Consortium de leur position et le véhicule attendait dans une rue adjacente depuis un quart d'heure.
Finalement, le capitaine empoignât le prisonnier par le col et l'entraîna avec lui.

- Tant pis ! On va au spatio-port à pied ! Aller lieutenant un peu de courage !! Et toi le blondinet, si t'arrête pas de bouger je t'assomme !

Ainsi Houston s'enfonça dans les rues sombres pour se diriger vers le spatio-port où son vaisseau les attendait. Seulement, ce qu'il n'avait pas prévu, c'était le petit groupe de rebelles qui les avaient vu et qui s'était embusqué quelques rues plus loin pour "mettre la pâté à ces fouttu militaires du Consortium" et libérer celui qu'il supposait être "leur pote".

Bronde qui ne réagissait à aucune menace du capitaine, sursauta tout de même en l'entendant dire qu'il voulait lui couper la langue. Quelle chose pourrait être plus affreuse que de se faire arracher la langue? Qui plus est par un être aussi moche et infecte que la blond. Enfin, cela n'empêcha pas l'albinos de continuer de chanter à tue-tête, simplement un peut moins fort, car il vaut mieux prévenir que guerrir. Et soudain, sans que Djames ait pu faire un geste, le lieutenant Shamallow lui fourra quelque chose dans la bouche. Il faillit le recracher, mais quand son cerveau reconnut ce que c'était, il soupira de contentement. Du shamallow! Le bonheur. Il se serait presque cru au paradis, si seulement le capitaine ne s'était pas trouvé à ses côtés.
Après les éloges de Shamallow, ce furent de nouveaux hurlements contre une navette qui n'arrivait pas. Et voila, le blond attrapa l'albinos par le col, ce qui faillit le faire tomber et l'entraina dans les rues. Quand le fou finit enfin de manger sa friandise, il en profita pour baver "discrètement" sur la main du capitaine. Puis il tourna la tête vers Shamallow, lui fit un sourire édenté et murmura avec des yeux suppliants:

- Il te reste des bonbons? J'ai vraiment, vraiment envie de bonbons, après je ferais plus de bêtises. Il renifla. J'suis sûr que tu en as sur toi!

Alors qu'il tentait de prouver au lieutenant qu'il serait un gentil garçon, un homme se mit en travers de leur chemin. L'albinos s'arrêta de parler et vit alors que cet homme n'était pas seul, mais qu'ils étaient plusieurs de son espèce, devant et derrière. Il se mit à rire comme un tordu.

- Il a une de ces tête celui la héhéhéhéééé,... C'est moi ou ils vous veulent quelque chose? A mon avis vous devriez vous méfier, ils ont pas l'air bien nett,...

Avec de la chance, les fous qui leur barraient la route allaient les attaquer et comme ils étaient dans des ruelles pas bien éclairées, il serait possible de s'enfuir, ou de faire un vol de friandises.

D'un pas rapide, Houston, qui n'avait même pas vérifié si
Shamallow le suivait, traînait le dénommé Djames vers le spatio-port. Bien sûr,
il était évident que le lieutenant s'était mit aussitôt sur les talons de son
supérieur hiérarchique.
Le blond fini son espèce de guimauve rectangulaire et en redemanda. Houston le
secoua:

- Si tu jure ainsi d'être calme, tu auras des bonbons mais si tu continues de
me baver dessus, je te flingue !

Sa patience avait des limités et si pour calmer ce gaillard là il lui fallait
acheter des bonbons, il le ferait (et en prendrait pour lui au passage
discrètement).
Plongé un instant dans ses souvenirs de jeunesse, Houston ne remarqua pas les
hommes qui leur fermèrent la rue devant le nez. Soudain il s'arrêta se rendant
compte de ce qu'il se passait grâce à ce débile de prisonnier.

Par réflexe Houston regarda derrière lui et vit que toute retraite était
fouttue: ils étaient pris au piège !

- Lieutenant...soyez prêt à toute éventualité...

Il laissa Djames à Shamallow et s'avança vers le plus baraqué des hommes. Géant
et fort comme il était, Houston aurait pu être l'un des catcheurs du Dilght-on
et sûr qu'il était, il n'avait pas peur.

- Nous sommes des membres du Consortium, si vous ne voulez pas d'histoires,
laissez-nous passer.
- Ha ! Hey les gars ! Le blond me menace ! Hahaha HA ?

Houston choppa le mec d'une trentaine d'année d'une main par le col et le jeta
au sol brusquement. Il dégaina son pistolet laser et le pointa sur l'homme à
terre.

- Je te conseil de filer avec tes potes si tu ne veux pas que je te fasse de
jolis petits trous dans la peau.

C'était un fait, Houston était vénère. Rien, non rien depuis le début de la
journée n'allait comme il fallait ! Il devaient aller voir l'amiral Mac
Naldo et ils s'étaient mit en retard déjà à cause de Shamallow et sa
ponctualité légendaire, ensuite par le blond et une drôle d'ampoule qui s'était
lâchement barrée, puis encore à cause d'une navette qui n'arrivait pas et maintenant
c'était par des rebelles qu'ils étaient emmerdés ! Oui parce que c'était le mot !

- Hey mec...calmos...
- C'est vrai quoi on veut juste vous tuer...
- Libérez l'ablette là ! On s'en fou de qui c'est on veut juste faire chier le
consortium et lui montrer qu'on n'est pas d'accord avec ses méthodes...

Les hommes se rapprochèrent, et devant et derrière. Beaucoup riaient de
Shamallow embêter avec Djames dans les bras, et beaucoup se tenaient prêt à
sauter sur Houston qui commençait à péter un plomb.

- Reculez ou je dégomme tout ceux que j'aurait dans mon collimateur!

Un homme sauta sur le capitaine et une baston effroyable s'engagea.

Djames regarda avec un sourire niais Mister Houston papoter avec les hommes du Contre-Contorsium, ils avaient les même méthodes, tuer pour prouver qu'ils étaient les plus forts et qu'ils avaient raison. A croire qu'ils étaient dans le même camps à la fin. Mais non... Le commandant trop énervé pour réagir comme un gentlemant fracassa un mec sur le sol, mais cet aventage soudain déclancha la rage des pauvres ploucs qui accompagnaient l'homme à terre. Comme il était prévu, une bagarre monstre se déclancha.
Bien sur, Shamallow tenait fermement l'albinos, mais celui-ci se tortillait comme un diable pour se dépétrer des bras épais du lieutenant. C'est une bouculade qui lui permit enfin d'achapper au nain de jardin.
Pourtant Djames ne s'enfuit pas, il avait trop envie de se battre et puis il devait récupérer ses armes, qui étaient certaineemnt gardées par Houston.
L'agent secret donna quelques coups de coudes, arracha un pantalon, mordit furieusement ce qui devait être un avant bras, puis il se retrouva cote à cote avec Houston.

- Hey Poulette! Rend moi mes armes, sinon j'me casse sans elles! Lui cria-t-il en se bagarant avec un homme baraqué, mais qui n'était pas à sa hauteur.

Après tout, il n'était pas agent pour rien, il avait été entrainé et il aimait la aston. D'après ce qu'il avait pu comprendre, si il obéissait aux hommes du Contorsium, il aurait de quoi rouler sur les friandises jusqu'à l fin de ses jours. Si on lui avait menti, il se vangerait, mais la chance était avec lui, il le sentait comme il sentait qu'un des hommes de la bande qui les attaquaient avait quelque chose de sucré sur lui.
Le nez en l'air il suivit l'odeur, tout en tabassant des hommes et en se faisant tabasser. Il trouva le-dit porteur de bonbon et lui fit son sourire édenté qui ne sentait pas la rose. Puis il se jeta sur lui avec force de cris.

- Donne moi ta bouffe! Donne! J'ai la dent qui me démange!!

L'homme se débaittait frénétiquement. Les deux idiots étaient en train de se rouler sur le sol, Djames était tantôt dessus, tantôt dessous, bien décidé à attraper de la bouffe.

La bagarre tournait mal. C'était un vrai carnage! Houston frappait à coups de poings et de bottes de cuirs dans les dents, Djames le prisonnier mordait et criait, Shamallow avait disparu dans la masse de bras et de jambes qui volaient dans tous les sens.
Après un magnifique crochet du gauche, Houston se retrouva presque dos à dos avec Djames qui réclama ses armes pour pouvoir se défendre. Pourquoi ne s'enfuyait-il pas? Shamallow, dans son efficacité légendaire, l'avait lâché et il était désormais libre comme l'air et pouvait aisément profiter de la mêlée pour s'éclipser! Tenait-il à ce point à ses armes? Ou bien était-il assez belliqueux pour voulait combattre ces délinquants sans cervelle? A le voir réclamer à manger Houston fini par lever les yeux au ciel songeant qu'il attendait ses bonbons promis...

Houston attrapa Djames par le col alors qu'il se jetait sur un individu toutes dents dehors et le ramena à lui avant de se mettre à courir.

- Viens par là! On se casse! SHAMALLOW ON DÉCROCHE! cria le capitaine dans le nuage de poussière.

Après quelques dizaines de mètres, faits de promesses de bonbons et de guimauves, Houston aperçu un vaisseau uni-place garé près d'une bicoque grisâtre. Il regarda à droite puis à gauche pour vérifier qu'il n'y avait personne et donna un coup de poing dans le cockpit.

- ...WAAAAOOOoooolalala...

Houston venait de se broyer le poignet...
Furax, il pris son canif laser adoré et traça un cercle dans la vitre. Bien plus efficace que sa première tentative, cette initiative lui permit d'ouvrir le vaisseau et de monter à bord en entraînant Djames avec lui.

- Aller on s'en va! T'aura tes bonbons une fois en prison!

Houston fit rentrer le morfale avec lui dans le minuscule espace, se marchant dessus l'un et l'autre.

- Mais où est passé Shamallow? LIEUTENANT!! ON DÉCROCHE J'AI DIT!

Ne le voyant pas, Houston dû prendre une décision qui lui coutait: décoller sans son lieutenant.

- Pas grave, on va le prendre au passage! fit-il en allumant le contact.

Le petit vaisseau tangua et finalement se mit à voler en rasant le sol. Houston vit arriver vers Djames et lui le groupe de délinquants en rage. Ils balancèrent pierre et barres de fer sur leur vaisseau. Houston les évita, pris un pavé sur le cockpit qui se fissura et fut déçu de voir que Shamallow n'était pas là.
Peut-être s'était-il caché? Ou bien était-il agonisant dans un coin?

Le temps pressant et le manque de matériel obligèrent Houston à abandonner son lieutenant pour l'instant. Il se rendit au spatio-port où Djames Bronde fut emmené vers la Prisonnef par des autres membres de l'Orbe Galactique (il reçu deux paquets de bonbons de Houston) et lorsque le capitaine retrouva son lieutenant se fut quelques jours plus tard à l'Astropital...

[HRP/ Fin du RP, continuation de nos folles aventures plus tard et ailleurs! XD/ HRP]